Robe mérovingienne VIème

Pour aller sur la sous-robe (c'est mieux que l'inverse)

Robe en soie lie de vin doublée de lin rouge. Modèle court, à manches courtes. Galon de soie, broderie soie... Chacun chez soi. Il s'agit ici de soie sauvage. Le modèle de fouille de référence est un samit, doublé de lin chanvre. Mais, le samit est pratiquement introuvable (ou alors, prévoir de se séparer de la peau de ses fesses, et de tous ses membres), et la doublure lin chanvre rendrait l'ensemble beaucoup trop chaud pour les joies de la reconstitution, où on fait les mannequins généralement en été (ne pas oublier qu'il y a une autre couche en dessous, en prime !)
Les coutures sont en coton mauve pâle et en lin violet.

Modèle saxon établi en Normandie, essayant de rendre les différentes possibilités évoquées pour l'époque, et les brassages culturels.

Le modèle court sur long renvoie aux reconstitutions récentes sur les femmes franques.
Les franges sont quelque chose que, malheureusement, on ne peut pas trouver conserver en l'état, à moins d'un miracle. C'est donc une supposition, basée sur différentes sources iconographiques, et la source archéo, un peu plus tardive : châle de Bertille.
Question importante : est-ce qu'il y avait déjà des franges au VIème ? Parti pris : oui.

Flash :

Sans flash :

Patron trapézoïdal, avec 2 longs godets partant de sous les bras (légèrement).

Godets réalisés dans un rectangles : 2 triangles rectangles cousus ensemble et un triangle isocèle. Perte de tissu minimum.

Détail du galon de manche, et franges (le galon fait un petit cm, 12 cartes. Motif histo)

Broderies de col :
Motifs divers, correspondant au vocabulaire décoratif de l'époque. En outre, exemple de broderie en soie trouvé en GB. Donc, tout à fait possible.


Détails :


Pendentifs avec grosse perle d'ambre :






Motif déco inspiré de fibules, avec encore une imitation ambre


Toujours décor ambre (avec corail rouge)



Les imitations ambre ont été réalisées avec mélange de brins de 4 nuances de jaunes ambrés, afin de rendre le côté naturel du matériaux.
L'ambre de la Baltique était fréquemment utilisée dans les colliers saxons jusqu'au VIème S. pour devenir quasiment inexistant ensuite, aussi bien sur le continent qu'en GB. J'ai ainsi mis des rappels de la résine de différentes tailles, des 3 pendentifs, aux petits bâtonnets au bord du col, ainsi que quelques petites "perles".

Et dans la catégorie y a que les imbéciles qui changent pas d'avis... Après vérif des différentes sources, témoignages, etc... Vu que le seul exemple de franges sur tunique que j'ai est copte (mais date du VIème), alors que tout ce qui vient d'occident montre des franges sur manteaux, voiles, châles, etc... Je vais couper...
Peut être qu'un jour on trouvera la tunique frangée en Europe de l'ouest, mais, même si le tissu d'origine vient d'Egypte, je préfère ne pas reproduire ce qui est, pour l'instant une spécifité orientale à présence non avérée en occident. C'est vrai, quoi

Va y avoir de la modif en bas, en gros...